Question de Gabriel G. (de Milan) 30/01/2023
Réponse de Julien
Cher Gabriel,
Effectivement, à l’heure où le gouvernement promet 40% de départs à un âge inférieur aux fameux 64 ans, le sujet des carrières longues revêt un caractère primordial. Et comme les carrières sont rarement linéaires, il est indéniable que la prise en compte ou non des trimestres en période d’indemnisation Pôle Emploi est un sujet très important. Pour mémoire, pour ouvrir droit à un départ anticipé au titre des carrières longues à partir de 60 ans, il convient, selon la réglementation actuelle, de remplir les deux conditions suivantes :
Pour remplir cette condition, il faut réunir au moins 5 trimestres d’assurance à la fin de l’année civile de son 20ème anniversaire.
Pour les assurés nés durant le 4ème trimestre de l’année civile, ou ayant débuté leur activité au régime des non-salariés agricoles, 4 trimestres suffisent. Sont comptabilisés comme trimestres d’assurance :
Pour remplir cette condition, il faut réunir autant de trimestres cotisés que de trimestres nécessaires pour l’obtention du taux plein prévu pour sa génération.
Cette durée d’assurance cotisée est calculée dans la limite de 4 trimestres par an.
Parmi les périodes comptabilisées comme cotisées on retrouve :
Sont exclues :
Sont considérées comme périodes réputées cotisées (périodes non cotisées pouvant être retenues comme des périodes cotisées dans une certaine limite pour l’étude de l’ouverture des droits à départ anticipé au titre de carrières longues) :
Donc pour résumer, une carrière longue est globalement conditionnée à une durée travaillée très importante, les trimestres de chômage étant limités à 4 trimestres dans le calcul de la durée d’assurance attendue.
Reste à voir si tout cela évolue dans le cadre de la réforme en cours, on suit cela de près !
À la semaine prochaine 👋