Les grandes tendances rémunération et avantages sociaux qui vont marquer 2025

Des augmentations de salaires plus modestes en 2025

Si l’année 2024 a été marquée par des hausses salariales plutôt significatives (environ 3,5% dans le secteur privé), 2025 s'annonce plus mesurée en termes de revalorisations salariales. 

D'après les prévisions de Page Group, les augmentations devraient en effet osciller entre 1,5% et 2%. En cause : une conjoncture économique incertaine, une pression inflationniste moins forte et des marges plus restreintes pour les entreprises.

Les organisations devront donc se montrer stratégiques dans l'allocation de leurs budgets, en concentrant les augmentations sur les talents clés ou les compétences critiques. 

Elles devront sans doute aussi compenser avec d'autres formes de reconnaissance, comme les bonus ou les avantages sociaux pour maintenir l'engagement de leurs collaborateurs… 

Un recul notable du télétravail

Le travail en remote, autrefois perçu comme un avantage social incontournable, perd de son aura en 2025. 

De plus en plus d’entreprises remettent en question le travail à distance, avec une tendance marquée vers un retour au bureau, partiel ou total. Le cas d’Amazon, qui demande désormais à ses salariés de revenir 7 jours sur 7, a d’ailleurs fait grand bruit.

Si peu d’entreprises optent pour un retour complet au bureau, beaucoup réduisent les jours de télétravail autorisés ou révisent leur politique de “full remote”. Selon l’étude Figures, le télétravail total, qui avait pourtant séduit, est en forte baisse (-38% par rapport à 2023) au profit de modèles hybrides.

Attention toutefois, les salariés restent très attachés à cette flexibilité, qui est devenue une véritable norme pour beaucoup. Résultat, certaines décisions passent mal : en France, Ubisoft a provoqué une grève de 3 jours en imposant 3 jours de présence au bureau par semaine !

Une montée en puissance des critères RSE dans les stratégies de rémunération et d’avantages sociaux

Les talents, notamment ceux issus des nouvelles générations, sont de plus en plus regardants sur les valeurs éthiques et environnementales de leurs employeurs. Les enjeux de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) s'imposent donc de plus en plus dans les politiques de rémunération et d’avantages sociaux. 

Plus de 16% des entreprises interrogées par Figures proposent par exemple désormais des dispositifs de don de temps, permettant aux employés de consacrer une partie de leurs congés à des actions solidaires. 

Cette tendance RSE se reflète aussi dans certains avantages sociaux plus traditionnels : les entreprises sont par exemple de plus en plus nombreuses à se tourner vers des plans d’épargne retraite à impact positif, permettant aux salariés d’investir dans des fonds qui respectent des critères durables et responsables.

C’est exactement ce que nous proposons chez Gedeon avec notre épargne retraite de conviction.

Une avancée progressive de la transparence salariale

Avec la directive européenne sur la transparence des rémunérations qui devra être transposée en France d'ici mi-2026, les entreprises commencent à ajuster leurs politiques. 

Selon une enquête menée par PageGroup et YouGov cet été, près d'une entreprise sur deux admet encore ne pas bien connaître cette directive, et plus de 30% ne pas encore communiquer de manière transparente sur leur politique salariale, mais 6 entreprises sur 10 sont conscientes qu'elles devront revoir leur stratégie de rémunération pour se conformer à cette nouvelle réglementation. 

Il y a donc fort à parier que ce sujet devienne l'un des chantiers majeurs des ressources humaines en 2025 ! 

D’autant plus que les candidats sont de plus en plus exigeants sur ce point : selon une enquête du cabinet Robert Half, un candidat sur deux ne postule même pas à un poste si le salaire n’est pas indiqué. 

Côté avantages sociaux, même combat : selon Figures, 67% des entreprises déclarent être déjà transparentes sur ce qu’elles proposent (à travers leurs offres d’emplois et site carrière), mais beaucoup devront encore faire des efforts pour se démarquer sur un marché de plus en plus compétitif.

La digitalisation des avantages sociaux comme nouvelle norme

Les solutions digitales ne se contentent plus de simplifier la gestion des avantages sociaux, elles contribuent aussi à offrir une flexibilité accrue aux employés. Les plateformes de gestion d'avantages sociaux deviennent en effet de plus en plus courantes, permettant aux entreprises et à leurs collaborateurs de choisir, adapter et personnaliser leurs avantages selon leurs besoins et préférences, en seulement quelques clics.

La digitalisation permet aussi de rendre des avantages complexes, comme l’épargne retraite, beaucoup plus accessibles et transparents pour les salariés. 

C’est l’un des piliers de notre offre chez Gedeon : un plan d’épargne retraite obligatoire (PERO) 100% digital, avec une plateforme ludique et intuitive !

L’arrivée imminente de l’IA dans la gestion de la rémunération

Il fallait s’y attendre … l'IA commence peu à peu à s'inviter dans les sujets de politiques salariales et d’avantages sociaux ! 

Certaines entreprises utilisent déjà des outils d'IA pour analyser de grands volumes de données et fournir des analyses prédictives comme des recommandations salariales personnalisées, basées sur des critères tels que les compétences, les performances, l'expérience, et les tendances du marché. 

L'IA pourrait aussi bientôt permettre d'identifier et de corriger les écarts salariaux potentiels liés à des biais même inconscients, comme le genre ou l'origine ethnique, pour contribuer à plus d'équité dans les entreprises.

Bien sûr, on en est encore aux débuts, mais les entreprises qui sauront adopter très tôt ces technologies prendront sans aucun doute une longueur d’avance dans la gestion des talents. 

Alors, on vous donne rendez-vous en 2026 pour découvrir les premiers retours concrets d’usage de l’IA dans les politiques de rémunération !